RESTONS FOCUS !

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Je suis Eléonore Alloko, j’ai 26 ans. Je suis issue d’une très grande famille. J’ai vécu mon enfance à Daloa, ville de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Je suis très croyante. J’adore les expériences, et je pars toujours à l’aventure. Je suis super optimiste et passionnée du numérique, une passion qui m’a conduite sur la route de ma mission de vie.

Pour moi, le numérique est l’un des secteurs les plus porteurs de l’économie aujourd’hui. C’est un canal redoutable pour la distribution, atteindre des clients, mettre en avant son produit, sa marque… En 2017, j’ai décidé de l’utiliser avec des objectifs bien précis. J’avais envie de partager, de raconter des histoires sur les femmes entrepreneurs et sensibiliser les jeunes filles sur certaines vertus de la vie. C’était une suite de modèles et de motivation, d’articles que je mettais régulièrement. 

En 2018, Nous sommes devenus un site et j’accueillais mon premier collaborateur. J’ai commencé à m’intéresser à la gestion de projet. J’ai vu là une façon de pouvoir accompagner des femmes sur leur business. Nous avons mis en place FCOM GROUP, une startup spécialisée dans le marketing et le digital pour le compte des femmes entrepreneures en milieu rural et urbain. Nous offrons des services de marketing, gestion de projet, d’application web etc… C’est dans cet élan que je me suis inscrite au Programme African Women of The Future (AWF) de la Fondation SEPHIS et de son partenaire Invest for Jobs, et que je fus sélectionnée .

Le programme AWF fut une belle aventure. Cette initiative est arrivée au bon moment de ma vie. Elle m’a permis de me recadrer, de sculpter mon projet et en a fait ressortir l’œuvre de ma vie. Vous savez on peut avoir l’envie de faire des affaires, être entrepreneur, travailler dans le social, mais sans connaissance et orientations nous y allons handicapés.Ce fut un gros travail sur tout mon être.

À la sortie du programme AWF, mon entreprise a pris un autre tournant. Nous travaillons avec 6 coopératives à Yopougon et améliorons les conditions de travail des femmes entrepreneurs. La remarque que nous avons fait est que celles du milieu rural s’investissent rarement dans le digital (numérique). Pourtant il y a là des clients potentiels. Nous les formons donc pour qu’elles maîtrisent au mieux cet outil qui changera la dynamique de leur business. Nous y arrivons à pas rassurants. 

Comment arrivons-nous à garder le cap ? Tout simplement, nous faisons un avec notre vision. C’est une mission qu’on a et nous sommes capable de l’atteindre. On ne le fait pas pour nous-même mais pour notre communauté. Un leader, un porteur de projet doit croire en l’impact de sa vision. Il faut se projeter. Quant aux challenges, ils se dresseront toujours. Mais je pense que s’ils se présentent c’est parce que nous avons la capacité de les surmonter. Ma vision est si grande et j’ai tellement confiance en elle que je ne laisserai rien m’en détourner. Ce que nous portons est plus grand que n’importe quel obstacle.

 

CHRISTINA N’DA


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